Nathan Fogelbaum Fogelbaum থেকে Sauwanbandh, Bihar 802102, India
This was a book that Imo was as good as the first. I thought it would start where the first left off, but does not. In some ways this story, while a little story slower paced, is better. This is a series that deserves more attention & an author who deserves praise.
Une mère et sa fille ne font que se croiser et communiquent par des petits messages, laissés sur le frigo. Liste de courses, gros bisous pour la journée, comment s'est passé ton exposé, ce soir je reste chez ma copine, rappelle ton père, nettoie la cage du lapin, etc. Que de l'ordinaire. Et puis, la demande devient pressante : la mère de Claire veut la voir entre quatre yeux, lui parler d'un rendez-vous chez le médecin, lui expliquer cette boule au sein. C'est très grave, la mère est paniquée d'aborder cette conversation avec son adolescente de fille. Claire a quinze ans, elle vit, elle sort, elle réclame des sous, elle pleure, elle a un petit ami. Est-il préférable de la préserver, ou de la forcer à mettre ses deux pieds dans la sinistre réalité ? Les petits papiers vont et viennent, parfois une phrase lapidaire, tantôt un petit poème ou alors un long message d'amour... « Je n'aurais pas pu avoir de fille plus fabuleuse. » Pour moi, cela a été le déluge. Les quatre dernières pages avant la fin ont été noyées sous un brouillard de larmes. Parfaitement incontrôlables. Sans quoi, ce petit livre est tendre, attendrissant, atrocement émouvant. Au début, j'étais assez perplexe sur cette étrange relation, tourbillonnante. Ni la mère ni la fille n'arrivaient à se poser pour s'apercevoir quelques secondes. Puis, j'ai compris pourquoi. J'ai également été touchée par cette connivence atypique qui s'inscrit dans une relation épistolaire, ce besoin d'écrire au lieu de dire. Le sujet sur la maladie (cancer) est abordé avec sobriété et intelligence. Le but n'est pas de faire pleurer, mais il m'est apparu assez difficile de rester stoïque.